Qu’est-ce que le stress ?
Selon le Larousse, le stress est un « état réactionnel de l’organisme soumis à une agression brusque ».[1] Le stress est une réaction naturelle et innée car il y a bien longtemps, nous étions soumis au stress de fuir un prédateur.
Cet état réactionnel se place tant au niveau émotionnel que physique. Les facteurs de stress sont également appelés des « stresseurs ».[2]
Le stress est un niveau d’éveil dit « éveil autonome » [3] , il se situe entre le coma et l’hypervigilance (ou attaque de panique). Il entraîne des transformations physiques : une hyperventilation, une accélération du rythme cardiaque, un élargissement des pupilles, une hypersudation…
On distingue le stress ponctuel du stress chronique. En effet, le stress chronique peut être considéré comme pathologique et peut induire des pathologies digestives, des céphalées ou encore des troubles du sommeil.[4]
Qui est touché par le stress ?
Tout le monde peut être touché par le stress, du plus jeune au petit âgé. Par ailleurs, chacun vit le stress selon sa personnalité, l’intensité du stress et sa répétition quotidienne. Par contre chacun gère le stress selon ses capacités propres de résistance.
Dans nos sociétés actuelles, le stress est un paramètre important qui touche chacun au moins une fois dans sa vie. En effet, « nous vivons dans des sociétés médiatisées, régies par la technologie mobile, où l’envie et l’impatience seront toujours une constante. »[5] Ce besoin d’accélération permanente ruine les capacités naturelles de l’être humain à faire face au stress. « Multiplier les tâches, c’est se sentir existe, prouver son importance » constate Elise Lecornet, psychologue du travail.[6] Nous sommes dans nos emplois comme des chevaux de course accusant les coups de cravache de leurs drivers. Qui n’entend en soi pas dans une journée « allé, plus vite ! » ?
Quelles sont les causes du stress ?
Le stress peut avoir des origines :
- Professionnelles/scolaires : pression quotidienne, obligation de rentabilité, charge de travail, contact avec les autres, télétravail…
- Personnelles : soucis familiaux, conflits dans le couple/avec les enfants, entretien de la maison…
- Traumatiques : catastrophe naturelle, attentat, contexte du pays de résidence…
Outre ces derniers points, il est possible de détailler un peu plus les défauts de la société qui alimentent le stress. Du fait que nous ayons énormément de faciliter à accéder aux informations et à contacter nos proches, nous sommes dans la logique du vouloir tout et tout de suite. Qui ne s’est jamais questionné quand un proche ne répond pas immédiatement ? Qui a rappelé deux ou trois fois de suite pour absolument contraindre l’autre à décrocher ? Et lorsque cette personne répond enfin ou rappelle après un moment, quelle est notre question : tu faisais quoi ? Je t’ai appelé, tu n’as pas répondu – sur un ton de reproche. Alors que la personne avait certainement une bonne raison d’être indisponible.
« Sans cesse sollicités, nous voulons tout ce qui nous est offert et nous le voulons tout de suite », Pierre-Yves Goriaux, directeur de l’institut thérapeute de gestalt-thérapie.
Je me permets également d’ajouter que la mésestime personnelle induit du stress. Car il est vrai que l’action permanente permet de se sentir exister. Donc finalement en augmentant notre charge mentale et/ou notre charge de travail, nous avons l’impression de vivre alors que le toujours plus attire le toujours plus et crée en l’être humain la peur du vide. « C’est le cas, par exemple, dans les embouteillages ou pendant les vacances, terme étymologiquement proche de vacuité. Sentir qu’ils perdent leur temps leur est insupportable : ils ont le sentiment de perdre leur propre identité. », Pierre-Yves Goriaux, directeur de l’institut thérapeute de gestalt-thérapie. Alors que finalement il serait intéressant de profiter d’un embouteillage pour écouter une conférence ou tout simplement réfléchir sur un projet ? Cette dernière suggestion pour évoquer que les pensées négatives n’attirent que le négatif et qu’a contrario si nous songeons à la méthode Coué, nous pourrions vivre de façon bénéfique un embouteillage grâce à l’autosuggestion mentale. Il en est de même pour la quête d’objet, nous avons tous eu des pulsions, des besoins d’acheter, de posséder… Mais nous savons parfaitement que lorsque nous avons réussi à acquérir la chose que nous convoitions, nous songeons déjà au futur cadeau que nous pourrions avoir. « S’ils obtiennent une forme de satisfaction dans l’instant, ce contentement est illusoire et éphémère puisque, bientôt, un autre manque apparaîtra et un autre désir sera à combler. », Freud.
Quelles sont les conséquences du stress ?
Le stress engendre différents problèmes de santé d’un point de vue physiologique :
- Baisse des défenses immunitaires
- Troubles du sommeil (insomnies, bruxisme, jambes sans repos…)
- Troubles de la reproduction (cycle menstruel bouleversé, troubles de la sexualité : vaginisme, troubles érectiles, troubles du désir…)
- Fatigue
- Burn out, dépression
N.B : plus nous sommes fatigués, moins nous dormons, moins nous dormons, plus nous sommes fatigués : c’est un cercle vicieux. Sans oublier que prendre des somnifères empêchent de tomber dans le sommeil profond réparateur…
Du point de vue comportemental, les désordres sont :
- Hyperémotivité
- Agressivité
- Perte de capacité cognitive (mémoire, réflexion…)
Quelles sont les solutions pour lutter contre le stress ?
Afin de limiter à des périodes définies les moments de stress, je vous conseille de prioriser les tâches que vous avez à faire ainsi qu’à prévoir des temps de loisir dans votre agenda.[7] Mais sachez qu’il est impossible de contrôler parfaitement le temps pour l’ensemble des tâches que vous avez à accomplir. « Plus on rationalise le temps, plus il nous échappe », évoque Sylviane Giampino à Psychologie [8] lorsqu’elle explique que nous devrions vivre au rythme de notre respiration pour gagner du temps.
Pour aller plus loin dans cette réflexion, je vous invite à vous procurer :
- Eloge de la lenteur, de Carl Honoré
- Ralentissez, choisir la lenteur et réapprendre à vivre, de Stéphane Szerman, Isabelle Gravillon et Delphine Le Guerinel.
Selon John Lennon : « La vie, c’est ce qui est en train de passer pendant que l’on est occupé à autre chose. » Le stress entraîne une sécrétion interne de cortisol et de catécholamine, qui sont les hormones vitales à notre survie. Cependant une sécrétion répétée induit la sensation d’être noyé dans son quotidien et de plus avoir de temps.[9]
Il faut donc se reconnecter à l’instant présent pour pouvoir évacuer le stress. Le sport est un excellent point de départ, au même titre que la méditation et la Sophrologie ! A ce titre, je vous conseille le livre L’instant présent de Christophe André qui donne les clés de quelques exercices de respiration.
Mais pour mieux apprendre à conjuguer la vie au présent grâce à l’écoute de vos ressentis, la Sophrologie reste la meilleure discipline.
La Sophrologie : votre remède anti-stress :
La Sophrologie est une méthode de relaxation qui permet d’évacuer les tensions physiques, émotionnelles et mentales pour répondre à un objectif précis d’amélioration du quotidien. Après avoir recueilli l’ensemble des informations nécessaires, le Sophrologue constitue un protocole qui s’organise en un nombre de séances limitées dans le temps. Chacune de ces séances se scindent en exercices physiques de relaxation dynamique qui servent à se concentrer sur les ressentis corporels pour après vivre un exercice de visualisation (sophronisation) qui permet de se focaliser sur sa propre évolution mentale.
Parlons relaxation dynamique : ce sont des exercices qui se basent sur la respiration contrôlée et sur le mouvement. En effet relâcher le corps permet de commencer à relâcher le mental. C’est en se reconnectant à ses ressentis physiques dans l’instant présent que l’on peut envisager d’évacuer le stress. Sans oublier que la respiration contrôlée permet de rendre vigilant le cerveau. De plus maîtriser sa respiration c’est maîtriser son rythme cardiaque et donc son niveau de stress.[10]
Côté Sophronisation, c’est un exercice qui se base sur la respiration et l’imagination. En effet, nous vivons avec la même intensité une scène réelle ou imaginée grâce aux fameux neurones miroirs.[11]
Sans omettre qu’au même titre de la respiration, « les yeux sont des excroissances du cerveau qui, en enregistrant ce qui se passe autour de nous, ajustent en permanence l’état général de vigilance du reste du corps. »[12]
Sauf que l’air de la vision dans l’encéphale fonctionne avec la même intensité sur une scène imaginée ou vécue. En conclusion, « la vision et la respiration sont les moyens les plus rapides et les plus évidents de contrôler notre niveau d’éveil autonome – et donc de stress. »[11]
La Sophrologie pourra donc vous apporter des outils faciles et reproductibles pour apprendre à connaître vos émotions, cultiver votre maîtrise de vous dans le but de faire baisser votre niveau de stress.
Pourquoi pas ne pas essayer de suite ? Installez vous confortablement et laissez vous tranquillement guider par ma voix :
Merci d'avoir lu cet article jusqu'au bout !
Envie d'apprendre à maitriser vos émotions ? Parcourez nos programmes de Sophrologie ❤️
Cet article a été rédigé par :
Alexandra Schlienger,
Sophrologue certifiée et co-fondatrice de Mon Programme Sophro
Pour consulter votre sophrologue en ligne : Prenez RDV ici
Bibliographie :
1. Larousse
3. Magazine Cerveau&Psycho, n°130, p64-67.
4. Vidéo sur le Sommeil Mon Programme Sophro.
5. Magazine Psychologies, Hors-série n°61, p.53.
6. Magazine Psychologies, Hors-série n°61, p.9.
7. Belles et ambitieuses, Jenny Chammas.
8. Magazine Psychologies, Hors-série n°61, p.40.
9. Magazine Psychologies, Hors-série n°61, p.21.
10. Magazine Cerveau&Psycho, n°130, p64-67.
11. La clé de votre énergie, Natacha Calestrémé.
12. Magazine Cerveau&Psycho, n°130, p64-67.
Suite à une maladie rare qui s est réveillée il y a quelques années et qui est maintenant stabilisée, si j ai bien appris une chose, ( et ceci grâce à la sophrologie) c' est que c est dans la lenteur qu on avance ! Et on avance même aussi vite que les autres. Comme il est dommage que ce soit une fois que l'on ades soucis de santé pour se rendre compte qu il faille nous protéger.